Parfois appelés parfums solides, les baumes reviennent à la mode alors qu’ils sont à l’origine des parfums, tels que les fabriquaient les égyptiens à leur apogée (-1000 – -1500 av JC) qui les préparaient alors à partir de matières grasses semi solides qu’ils utilisaient pour leur pouvoir extractif des odeurs de plantes aromates méditerranéennes de l’époque

Ils se conservent bien, sont facile à réaliser à partir de matières premières faciles à approvisionner, et se divisent en quatre types :

  • les solides (type cire de carnauba)
  • les cires (cire d’abeille, beurre de cacao)
  • les beurres (karaté, de mangue, d’avocat …)
  • les huiles fluides (huiles végétales grasses, pépin de raisin, amande douce …)

On peut limiter un peu leur apparence grasse en ajoutant un peu d’amidon (moins de 5%), et limiter leur rancissement par ajout d’anti-oxydants que l’on trouve en pharmacie (à une concentration de l’ordre de 0,5%)

Le mode opératoire est commun à toutes les formules ci-après, et consiste à faire fondre au bain marie les matières premières les plus solides, puis arrêter le bain marie plus durs, pour intégrer petit à petit les matières premières les plus fluides et avant solidification d’éventuels anti-oxydants (Vit E).
Lorsque le baume est solidifié et stabilisé, on le refond alors pour y joindre la base parfumantes.


Quelques formules simples * :

Formule classique type onguent
– 17 g de cire de candelilla
– 42 g de beurre de karité,
– 42 g d’huile d’abricot
– quelques grammes d’huile de germe de blé (entre 3 et 6 jusqu’à obtenir la consistance souhaitée après refroidissement).

Formule type stick à lèvre
– 80 g d’huile végétale
– 20 g de cire d’abeille

Formule baume type baume à lèvre
– 2 g de cire d’abeille
– 25g de beurres (cacao, karité
– 63g d’huiles végétales fluides (germe de blé, amande douce …-



* On trouve ces formules et de nombreuses autres dans le célèbre « Pouchers »: Perfumes, Cosmetics and Swaps. 9th edition, WA Pouchern Chapman and Hall


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